lundi 23 novembre 2015

La raison vient à Carolus, David Turgeon.

Tout au long de son enfance, Carolus avait réalisé une œuvre pléthorique, protéiforme, fragmentaire, en tout cas entièrement inédite. Celle-ci avait été archivée dans une série de boîtes. Qui avaient été déposées chez moi. Il fallait bien qu’un événement m’obligeât à les ouvrir. 

Ce n’est pas un roman, ce n’est pas une nouvelle, c’est une novella.  C’est une première expérience pour moi qui n’aime généralement pas lire des nouvelles.  Ayant souvent l’impression de rester sur ma fin faim, La raison vient à Carolus offre une histoire aboutie. 

Le jour où l’eau monte dans le sous-sol d’un homme, il entreprend de faire remonter à la surface les boîtes oubliées de son ami Carolus et du même coup, ses propres souvenirs depuis leur première rencontre.  En ouvrant les boîtes scellées, il découvre son ami sous un autre angle et il réalise que sa perception de la vie à l’époque où celui-ci a pondu ces écrits, n’est peut-être plus celle qu’il croyait.  Il voit sa jeunesse sous la plume de Carolus et en vient à se questionner sur les événements passés.

Ce n’est pas un livre avec une fin fracassante, mais j’ai apprécié remonter le fil du temps avec cet homme.  Il n’y a rien d’exceptionnel dans cette histoire, mais ce qui ressort de cette lecture, c’est le doute.  Le doute semé par un ami disparu qui ne peut plus répondre aux questions.  L’étonnement que vit le personnage face aux écrits de Carolus perturbe tout autant le lecteur…  Comment est-il passé à côté du message de cet ami plutôt unique?

David Turgeon est un auteur de Québec que je note dans mon carnet pour de prochaines lectures.

ISBN: 978-2-896981-49-6
 
 

Une lecture dans le cadre de Québec en novembre chez Mon coin lecture.

Aucun commentaire: